Suffit-il vraiment de « changer son mindset » pour être heureux? Étant une personne portée à voir plus le négatif que le positif, il m’est souvent arrivé de me sentir malheureuse et de me faire dire de « changer mon mindset ». Souvent, cette remarque m’a frustrée et m’a fait sentir isolée. Pourquoi est-ce que, moi, je n’arrive pas à être heureuse « comme tout le monde »?

Un café au travail, apporté par un collègue, amène parfois beaucoup de joie à une journée. Les breuvages ont cette propriété puissante de rassembler et de partager notre énergie. Une soirée cocktail et, boum, le « party est pogné » (c’est la fête!), un thé partagé permet de se déposer avec l’autre, un café permet d’agiter notre esprit et de stimuler la conversation... 

Depuis notre enfance, boire est une action qui est emplie de sens; on se nourrit de lait maternel, tiède, qui nous réconforte, nous renforce, nous permet de créer une connexion émotionnelle spéciale... Il n’est donc pas étonnant que nous aimions tout autant consommer des breuvages, adultes, qui nous permettent de passer un bon moment, seul(e) ou accompagné(e).

La mort, c’est un thème que peu de gens sont à l’aise d’aborder. Pour beaucoup, il s’agit d’un sujet inconfortable, effrayant et tabou. On préfère souvent éviter d’en parler, comme si cela nous permettait, en quelque sorte, d’y échapper. Toutefois, rien n’échappe à la mort. Les organismes meurent, de vieillesse, d’accident, de maladie; les objets brisent, s’éteignent, se cassent puis les moments passent, s’oublient et se succèdent. Ça te rend inconfortable? C’est normal, c’est très naturel de vouloir éviter la mort, c’est même vital parfois. Par contre, réfléchir à la place qu’occupe la mort dans le monde nous permet de mieux comprendre ce que la vie représente et de mener chaque journée de façon plus consciente, plus éveillée.